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Just Can't Get Enough.
06/11/2009 22:16
C'est lors d'un concert dans un club Londonien que Daniel Miller repère le groupe et décide de le signer sous son nouveau label : Mute Records. En 1981 sort leur premier single Dreaming Of Me suivi de New Life et enfin le hit planétaire Just Can't Get Enough. Ces premiers titres seront extraits de l'album Speak and Spell dont les compositions sont principalement de Vince Clarke (Martin L. Gore n'y est l'auteur que de deux chansons). Les synthétiseurs y tiennent une place privilégiée sur fond de boîtes à rythme. Mais aussitôt le succès acquis, Vince Clarke quitte le groupe et part fonder The Assembly, puis Yazoo avec Alison Moyet (une copine du lycée de Basildon), et enfin Erasure. Depeche Mode devient alors un trio sans parolier, et son avenir paraît bien compromis. Le trio décide néanmoins de poursuivre l'aventure : Martin L. Gore sera désormais auteur/compositeur du groupe qui recrute Alan Wilder en 1982 sur petite annonce. Celle-ci demande un homme de moins de 21 ans et un véritable musicien... Ce dernier, qui va devoir tricher sur son âge, est un musicien expérimentaliste doué, excellent pianiste, et son apport va se révéler déterminant (Gahan ne compose pas encore à l'époque et Fletcher qui n'est pas un musicien hors pair, s'occupe essentiellement du management ; certains journalistes s'interrogent encore aujourd'hui sur sa réelle fonction au sein de DM). Wilder est avant tout engagé pour assurer les lives, c'est la raison pour laquelle il ne participe pas à l'élaboration de A Broken Frame (1982) (album le plus dispensable de la carrière du groupe). L'apport artistique d'Alan Wilder se fera ressentir dans l'album Construction Time Again (1983) où il signe intégralement deux titres (« The landscape is changing » et « Two minutes warning »). Dans ce troisième opus du groupe apparaissent leurs premiers samples nourris de la musique industrielle allemande et leurs sons deviennent plus travaillés. Quant à leurs paroles, elles prennent des tournures plus politiques : « Get the balance right » et « Everything Counts » exposent les dérives du capitalisme.
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