Il faudra attendre l'année d'après pour voir Depeche Mode réapparaître avec Barrel Of a Gun, qui annonce la sortie d'Ultra, un album très sombre et gardant encore de nombreuses tonalités rock bien que son ambiance générale soit plus calme. Cependant, le succès de masse n'est pas vraiment au rendez-vous (même si l'album se vend relativement bien) et certains puristes regrettent le DM des années 1980, même si d'autres considèrent qu'il s'agit là d'un de leurs meilleurs disques. Le producteur Tim Simenon est aux commandes et assure la continuité avec évidence; les singles « Home », « Useless », « Barrel of a Gun » et « It's no good » révèlent une puissance de son qui constitue la griffe récurente de DM (basses lourdes et sons synthétiques inventifs). En 1998, le groupe sort une compilation The Singles 86-98, assorti d'un single jamais édité en album (« Only when i lose myself »), ainsi qu'une réédition de The Singles 81-85. Le public apprécie et une mini-tournée est organisée.
En 2001, les Anglais reviennent avec Exciter, et des singles comme Dream On, I Feel loved ou encore Goodnight lovers. Mais les fans sont plutôt déçus : l'album est parfois jugé trop « mou », ce n'est selon certains pas du vrai DM, malgré une nouvelle tournée triomphale et des critiques relativement positives.
En 2001, les Anglais reviennent avec Exciter, et des singles comme Dream On, I Feel loved ou encore Goodnight lovers. Mais les fans sont plutôt déçus : l'album est parfois jugé trop « mou », ce n'est selon certains pas du vrai DM, malgré une nouvelle tournée triomphale et des critiques relativement positives.


